Pourquoi j'ai quitté ma loge "La Rosace Initiatique" de la GLDF à l'Orient de Strasbourg
À la gloire et sous les auspices de rien
ni personne, juste pour l’honneur et la
vérité.
« La Rosace Initiatique une matrice
morte avant l’heure » ou pourquoi
je l’ai quittée.
Après avoir assassiné la GLDF
dans ma planche du 12 juin 6015 pour reconquérir ma liberté de pensée,(Voir: http://rosartsette.blogspot.fr/2014/11/la-grande-loge-de-france-pourquoi-je-la_83.html
) je me trouve en plus dans l’obligation de quitter cette Loge chère à mon
cœur. Et je m’en explique, car la loge est, selon moi, comme mise sous tutelle
et semble s’en accommoder. Moi pas. Ce statut est indigne d’hommes
d’honneur et par conséquent inacceptable. Mais cela fut patent lors de la tenue
du 12 juin au cours de laquelle je me suis libéré. Voici les faits comme
je les ai vécus :
-
Pendant qu’il procède sur les parvis à une séance
« d’instruction des apprentis et compagnons» le frère second surveillant
est remplacé à son plateau par un frère visiteur qu’il a choisi alors que des
frères maîtres de la loge sont disponibles sur les colonnes
-
de retour sur la colonne du nord, sans avoir demandé la
parole et tout en restant assis, le frère second surveillant admoneste
directement le frère orateur pour contester ses réquisitions sur les modalités
des élections des membres du futur collège des officiers
-
dans cette intervention très profane, il donne une
précision relative aux modalités à mettre en œuvre pour y procéder. Cette
précision s’avère rapidement contraire à nos règlements généraux. Devant les
réticences de l’orateur il se rend compte de sa bourde et fait signe de la main
pour dire qu’il « annule ». C’était pathétique.
-
le frère second surveillant est représentant de la GLDF
avant d’être frère de La R :. I :.
-
le frère second surveillant est ancien Grand Expert de
la GLDF avant d’être second surveillant de La R :. I :.
-
le frère second surveillant, prend souvent la parole en
oubliant de la demander, notamment pour expliquer les subtilités des rituels
qu’il dit posséder comme personne. Ce qui resterait encore à démontrer. Et
posséder peut-être, mais comprendre sûrement pas.
-
le frère second surveillant ne reste pas à l’ordre
lorsqu’il s’exprime. Il est coutumier de gesticulations, dignes d’un mauvais
comédien, totalement déplacées en ces lieux et surtout contraires à nos règles
de bonne tenue en loge.
Tous ces joyeux comportements, preuves
d’amateurisme maçonnique, se déroulent avec la bienveillance du V :.
M :. qui n’y voit rien à redire. Les frères abasourdis sur les colonnes ne
s’en offusquent même plus tant cette façon de pratiquer dans la loge est devenue
courante. Peut-être même que nos plus jeunes frères considèrent que ce mode de
fonctionnement est de règle en Maçonnerie, puisqu’ils n’ont jamais rien vécu
d’autre à La R :. I :. . Qu’ils
sachent que la Maçonnerie ça peut être autre chose et autrement.
Cette pratique folklorique en
loge, orchestrée principalement par le second surveillant avec la bénédiction
du V :. M :., est pour moi la preuve d’une tutelle acceptée. Et si l’on ajoute
à cet assistanat qui prévaut au sein de notre atelier :
-
la rigidité avec laquelle on met en œuvre les rituels
d’ouverture et de fermeture des travaux, rigidité antinomique dans cette ambiance
par ailleurs « désinvolte » à maints égards,
-
l’abandon de la voie initiatique comme accès à la
connaissance par le truchement des symboles librement interprétés, pour la
remplacer par un recours à des séances d’instruction pour les apprentis, les
compagnons, et les maîtres, qui depuis cette année y ont droit eux aussi à
condition « qu’ils se munissent de papier et d’un crayon » (sic). On
dirait qu’il s’agit de préparer par des cours du soir une session de rattrapage
pour étudiants attardés (au propre comme au figuré), ayant loupé leurs
humanités dans le monde profane. En somme, un ersatz d’université populaire,
avec des profs non qualifiés, de toute façon illégitimes, et pour enseigner
quoi ? On se le demande. Le dogme peut-être ?
En ce domaine et sur la forme la
loge a tout faux. Mais la forme traduisant toujours le fond, il y a, à ce sujet
aussi, beaucoup à redire. Ne serait-ce que rappeler qu’en maçonnerie,
l’enseignement est mutuel. C’est-à-dire que tout le monde enseigne à tout
le monde. Les « professeurs de
franc-maçonnerie » n’y ont pas leur place. Et d’autant moins
encore s’ils se permettent d’interpréter ex cathedra les symboles.
Voir ci-dessous : « L’Étoile
Flamboyante et l’Origine du Monde »*
(Un exemple,
parmi d’autres, de contresens né du dogmatisme à la GLDF) Si l’on ajoute enfin la désaffection de bon nombre de maîtres des plus anciens, et parmi eux des membres fondateurs, et si en plus on constate que le nouveau collège n’a rien changé à cette situation de tutelle acceptée, alors on comprendra aisément que tirer la sonnette d’alarme est œuvre de salubrité maçonnique.
Interprétation non libre des symboles plus tutelle imposée, c’est trop
pour un maçon libre, un MAÇON tout court devrais-je dire.
Je tire cette sonnette en même
temps que ma révérence pour lui donner plus de solennité, en espérant que la
relève saura surtout relever la tête en cessant une fois pour toute de courber
le dos en
disant trois fois AMEN, pour se mettre enfin à travailler debout comme de vrais Maçons
qu’ils seront redevenus.
Maurice Rosart :.